Souvent perçu comme quelque chose à atteindre, l’absolu est interprété comme étant un univers, un espace ou un lieu. Il représente alors souvent, une sorte de nirvana, “un niveau” où, étant complet, nous vivrons une paix complète… Ah, cette recherche de béatitude, elle nous en fait faire des pirouettes par en dedans ! 😉
Osons, si vous le voulez bien, poser un autre regard sur cet absolu.
Ce qui est absolu c’est ce qui existe par soi-même. C’est ce qui ne dépend de rien et qui a en lui-même sa raison d’être. L’absolu n’a donc besoin d’aucune condition et d’aucune relation pour être. Il ne dépend d’aucune autre chose parce qu’il est tout ce qui est.
L’absolu ne connaît aucune structure et donc, aucune limite. Il ne peut rien rejeter ou bannir car il est dans sa nature intrinsèque, acceptation inconditionnel. Il est au delà de tout concept ou de toute perception car, il est le support pour toute manifestation ou création.
Toute recherche pour atteindre l’absolu démontre un besoin de combler une apparence de vide ou une impression de manque… Dès que nous désirons nous réunifier avec l’absolu, peu importe le nom que l’on lui donne, (Vie, Dieu, Sans Nom, Amour ou Esprit), il s’agit en fait, de l’invitation à guérir l’illusion de séparation.
Et oui, cette belle illusion que nous sommes séparés de ce “Tout Ce Qui Est”, est la cause de tous les maux et notre Pur Être Suprême Permanent nous envoie des clins d’œil de temps en temps : “Et si tu choisissais de te souvenir de Qui Tu Es en réalité, Moi !”
En résumé, nous sommes en réalité l’Absolu. Et il est délicieux de simplement s’autoriser à Être au-delà de toute définition.
Je Suis tout ce qui est, dans, par, pour, ce que Je Suis, la Présence.
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